Grève générale : face aux replâtrages de l’UMPS, il faut une rupture européenne
Après avoir sous-estimé la crise financière, sous-estimé la gravité de la récession, le gouvernement a sous-estimé le besoin de justice et de dialogue social.
La grève d’aujourd’hui et les manifestations témoignent de l’inquiétude légitime, parfois du désespoir, de millions de Français face à une politique économique et sociale aussi injuste qu’inefficace, comme à l’absence de réponses sérieuses du PS.
Depuis vingt ans la droite comme la gauche nous ont expliqué qu’il n’y avait pas d’autre politique possible que de s’adapter à la globalisation financière et de se soumettre à une construction européenne supranationale qui en est le cheval de Troie. On voit le résultat aujourd’hui.
Au-delà des manifestations, qui constituent un thermomètre mais non un remède en soi, il est temps de proposer aux Français une autre politique qui s’attaque enfin aux racines du mal. Une nouvelle politique communautaire avec un protectionnisme européen raisonnable pour éviter les ravages du libre échange déloyal et une réforme de l’euro. Il faut aussi une nouvelle politique nationale de vraie relance qui favorise l’investissement public comme les entreprises qui relocalisent, mènent une politique sociale favorable aux salariés et investissent massivement dans la science et l’innovation.
Plus que jamais Debout la République proposera une refonte complète et globale pour éviter les replâtrages qui ne mènent à rien.
Nicolas DUPONT-AIGNAN Député de l’Essonne Président du rassemblement gaulliste et républicain Debout la République